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L'objectif principal du projet est de sauver et de promouvoir les voiles latines tunisiennes, un patrimoine maritime en voie de disparition. Le site vise à fédérer les différents acteurs locaux (associations, pêcheurs, chantiers navals, etc.) qui œuvrent pour la préservation de ce patrimoine. En les regroupant sur une plateforme visible, le site permettra de montrer les efforts réalisés en Tunisie pour maintenir cette tradition et encourager la collaboration entre les différents acteurs. De plus, le projet vise à obtenir la reconnaissance de "l'art de la navigation à voile latine" comme patrimoine immatériel de l'UNESCO.
Les principaux acteurs impliqués dans ce projet sont :
Karim Jerbia : Un Tunisien vivant en Suisse, passionné de voiles latines et co-patron de la barque "La Demoiselle", le plus grand voilier de Suisse.
Lien : https://lademoiselle.ch/
Christian Reymond : Co-patron de "La Demoiselle" et également passionné de voiles latines.
Associations locales :
Association Kraten du Développement Durable, de la Culture et des Loisirs, Djerba
Association Le Loud, Sète, France
Lien : https://leloud.org/
Association pour les Arts et l'Environnement, El Chebba, Baati Mohamed
(Pas de lien fourni dans le document)
Association Kerkena pour le patrimoine maritime et culturel méditerranéen
Musée d’Abassia, îles Kerkennah
Association de recherche et d’Etude de la Mémoire de Sousse (AREMS) Section patrimoine Maritime
El Karkani, le loud de Sidi Frej, îles Kerkennah
Individus :
Karim Ben Amor, architecte, La Marsa : Il a restauré "El Khadhra", un dibost de 1965.
Chantiers navals :
Chantiers traditionnels du vieux port d’El Attaya, Kerkennah
Chantier naval Mrad Mohamed, Sousse
Les voiles latines tunisiennes représentent un patrimoine culturel et historique unique. Elles sont encore utilisées par certains pêcheurs en Tunisie, mais leur usage est en déclin face à la généralisation des bateaux à moteur. Les voiles latines ont plusieurs avantages :
Écologique : Elles ne détériorent pas les fonds marins, contrairement aux bateaux à moteur qui arrachent les herbes aquatiques avec leurs hélices.
Économique : Les pêcheurs peuvent économiser sur le coût d'un moteur et du carburant.
Touristique : Les voiles latines sont un atout pour la promotion du tourisme en Tunisie, notamment pour visiter les "cherflya" (pêcheries fixes sous forme de pièges à poissons), inscrites à l'UNESCO.
Culturel : Elles font partie de l'identité tunisienne et sont un symbole de fierté nationale.
L'UNESCO joue un rôle clé dans la reconnaissance internationale des voiles latines tunisiennes. Le projet vise à ce que l'Institut du Patrimoine National Tunisien (IPNT) inscrive les voiles latines tunisiennes à sa liste du patrimoine immatériel. Ensuite, la Tunisie pourra demander la reconnaissance de "l'art de la navigation à voile latine" au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Cette reconnaissance permettrait de valoriser les voiles latines tunisiennes et de les protéger contre le désintérêt et la disparition. La Tunisie rejoindrait ainsi six autres pays (Croatie, Espagne, France, Grèce, Italie et Suisse) qui ont déjà déposé leur demande en mars 2025. La réponse de l'UNESCO est attendue en décembre 2026.
Les voiles latines offrent plusieurs avantages pour les pêcheurs tunisiens :
Économies : Les pêcheurs peuvent économiser sur le coût d'un moteur et du carburant.
Impact écologique réduit : Les bateaux à voile ne détériorent pas les fonds marins, contrairement aux bateaux à moteur qui arrachent les herbes aquatiques avec leurs hélices.
Préservation des traditions : L'utilisation des voiles latines permet de maintenir un savoir-faire traditionnel et de transmettre cet héritage aux générations futures.
Les voiles latines sont un atout majeur pour le tourisme en Tunisie. Elles peuvent être utilisées pour promouvoir des activités touristiques, notamment des excursions en mer pour visiter les "cherflya" (pêcheries fixes sous forme de pièges à poissons), inscrites à l'UNESCO. Les bateaux traditionnels, bien placés dans les ports, attirent les regards et les photographes, ce qui en fait une superbe carte de visite pour la Tunisie. De plus, les voiles latines sont souvent utilisées lors de manifestations et de parades, ce qui renforce leur attrait touristique.
Deux chantiers navals traditionnels sont mentionnés dans le document :
Chantiers traditionnels du vieux port d’El Attaya, Kerkennah : Ces chantiers sont réputés pour leur savoir-faire traditionnel dans la construction et la restauration de bateaux à voile latine.
Chantier naval Mrad Mohamed, Sousse : Ce chantier est également impliqué dans la construction et la maintenance des bateaux traditionnels.
Le projet établit des liens avec plusieurs associations internationales de voiles latines, notamment :
Les amis de la voile latine, os amigos de la vela latina : Un groupe Facebook qui rassemble des passionnés de voiles latines.
Association des voiles latines lacustres (AVLL), Suisse : Cette association fédère les barques du Léman et du lac d’Annecy. Elle cherche à promouvoir les voiles latines lacustres et souhaite partager son expérience avec les Tunisiens dans leurs efforts de sauvetage de cette activité. L'AVLL encourage les acteurs tunisiens à se fédérer et à demander la reconnaissance de "l'art de la navigation à voile latine" comme patrimoine immatériel de l'UNESCO.
Lien : https://avll.ch/
Les internautes peuvent contribuer à ce projet en signalant tout acteur des voiles latines tunisiennes qui ne figure pas encore sur le site. Ils sont invités à établir un moyen de contact avec ces acteurs afin de compléter l'inventaire des personnes et organisations impliquées dans la préservation des voiles latines en Tunisie.
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